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Jeudi 14 août 2008. Jour de repos, jour gris et pluvieux. Une nuit bien agitée, trop de vents, ma mère et moi-même étions en plus éxcités comme des gosses à qui on avait annoncé qu'ils iraient à Disneyland....Nous prenons le petit déj' sur le pouce, revêtons nos fringues noires et maquillons nos tronches à grands coups de crayons...Docks, rangers, t-shirts imprimés, cuir, lunettes, la classe quoi ! Enfin prêts, nous passons chez Philo et l'embarquons pour 1h de route, première étape d'une série d'attentes interminables....
La route est mauvaise, et il pleut. Je redoute la combinaison pluie + vent pour ce soir. C'est bon, on est arrivé. Des barrières métalliques entourent la grand place d'Arras. On aperçoit la scéne, et on entend le grondement furieux d'une grosse caisse....Il n'est que 12h, ce ne sont que les balances des groupes qui vont jouer. En attendant, il faut faire la queue, l'interminable queue ! Pour passer le temps, rien ne vaut les sandwiches et la bière, et la sieste sur la pelouse...
15h45, les grilles s'ouvrent, le flot de métaleux innonde les gars de la sécurité, vérifiant les billets tour à tour et maitrisant la horde des damnés, trop pressée d'entrer dans l'enceinte de la place. Attendre, encore, tous ruminent d'impatience, alors on s'assoit, ou on hurle. 17h, le premier groupe passe, enfin ! Gojira, un groupe de Death-Metal français, originaire de Toulouse, ouvre le bal. C'est un jeune groupe, mais ils assurent avec brio le challenge d'honorer la scène avec leurs guitarres saturées et leur rythmique démoniaque, joli show, le public devient dingue ! 18h30, apparaît le deuxième groupe: Within Temptation. Bof, le public s'est refroidi, la chanteuse était un curieux mélange entre Hélène Ségara physiquement et Lio pour ses fringues, avec une tendance à afficher un sourire trop Colgate...Pas vilain à écouter, mais leur ordre de passage était mal choisi...Non je vais être franc, c'était de la merde, voilà, tout le monde s'est fait chier, j'ai même sorti ma brosse à dents et l'agitait dans les airs comme si c'était un zippo, voyez le genre ? La morue en question a terminé sa lithanie avec un "beaucu de plaisir" démagogique à l'accent bien amerloc. Beurk, casse-toi vilaine, bouh !
Bon, reprenons. Gojira aurait dû passer deuxième...Attendre, attendre, long, aïe mon dos ! 21h40, la fameuse Ecstasy of gold du grand Sergio Leone (BO du film "Le bon, la brute, et le truand" d'Ennio Morricone) débute. Voici l'inexorable signal de l'arrivée imminente des 4 horsemens, j'ai nommé METALLICA !!! La foule se rue sur le devant de la scène, ma mère se retrouve happer par le raz-de-marée, j'enveloppe alors mes bras autour d'elle afin de la tenir ancrée sur le sol ! Lars Ulrich, le batteur de Metallica, fait son apparition en premier, et boum, la chanson Creeping Death démarre, le sol tremble sous les impulsions de la grosse caisse, faisant sautiller les fans comme du maïs sur une poêle chaude...
La trogne de James Hetfield, le chanteur, apparaît sur l'écran géant de la scène, dévoilant son sourire carnassier et son regard de loup...
"Pretty night guys, I like this....So let me see what kind of Metallica fans you are..."
(C'est une bien belle nuit les gars, j'adore ça...Laissez moi donc voir quel genre de fan de Metallica vous-êtes...")
Pendant tout le show, le public accompagnait James au chant car tous connaissaient à la virgule près ses lyriques. Ma mère a même fait le double-horn (symbole effectué à la main, majeur et annulaire repliés, index et auriculaire levés) pour montrer, avec tout les autres fans, sa reconnaissance. Philo a même versé une petite larme sur l'intro de One, aux effets pyrotechniques magistralement orchestrés, nous plongeant en plein chaos d'une bataille vietnamienne...
2h15 de concert, pure magie, apothéose. Voir ces gars en vrai, en chair et en os, vibrés autant que nous avons vibrés, m'a été l'occasion de voir la plus belle chose de ma vie ! Je terminerai ces éloges par une maxime, certes détournée: "Le silence après Metallica est encore de Metallica..."
"Metallica loves you baby !" (James Hetfield - fin du concert...)
Je vous laisse avec les 4 horsemens de l'Apocalypse, voici en image ma passion communiquée...Vidéo prise à Arras pas par mes soins, je salue et remercie donc "Aouenne" qui a eu la gentillesse de la publier sur youtube...
La route est mauvaise, et il pleut. Je redoute la combinaison pluie + vent pour ce soir. C'est bon, on est arrivé. Des barrières métalliques entourent la grand place d'Arras. On aperçoit la scéne, et on entend le grondement furieux d'une grosse caisse....Il n'est que 12h, ce ne sont que les balances des groupes qui vont jouer. En attendant, il faut faire la queue, l'interminable queue ! Pour passer le temps, rien ne vaut les sandwiches et la bière, et la sieste sur la pelouse...
15h45, les grilles s'ouvrent, le flot de métaleux innonde les gars de la sécurité, vérifiant les billets tour à tour et maitrisant la horde des damnés, trop pressée d'entrer dans l'enceinte de la place. Attendre, encore, tous ruminent d'impatience, alors on s'assoit, ou on hurle. 17h, le premier groupe passe, enfin ! Gojira, un groupe de Death-Metal français, originaire de Toulouse, ouvre le bal. C'est un jeune groupe, mais ils assurent avec brio le challenge d'honorer la scène avec leurs guitarres saturées et leur rythmique démoniaque, joli show, le public devient dingue ! 18h30, apparaît le deuxième groupe: Within Temptation. Bof, le public s'est refroidi, la chanteuse était un curieux mélange entre Hélène Ségara physiquement et Lio pour ses fringues, avec une tendance à afficher un sourire trop Colgate...Pas vilain à écouter, mais leur ordre de passage était mal choisi...Non je vais être franc, c'était de la merde, voilà, tout le monde s'est fait chier, j'ai même sorti ma brosse à dents et l'agitait dans les airs comme si c'était un zippo, voyez le genre ? La morue en question a terminé sa lithanie avec un "beaucu de plaisir" démagogique à l'accent bien amerloc. Beurk, casse-toi vilaine, bouh !
Bon, reprenons. Gojira aurait dû passer deuxième...Attendre, attendre, long, aïe mon dos ! 21h40, la fameuse Ecstasy of gold du grand Sergio Leone (BO du film "Le bon, la brute, et le truand" d'Ennio Morricone) débute. Voici l'inexorable signal de l'arrivée imminente des 4 horsemens, j'ai nommé METALLICA !!! La foule se rue sur le devant de la scène, ma mère se retrouve happer par le raz-de-marée, j'enveloppe alors mes bras autour d'elle afin de la tenir ancrée sur le sol ! Lars Ulrich, le batteur de Metallica, fait son apparition en premier, et boum, la chanson Creeping Death démarre, le sol tremble sous les impulsions de la grosse caisse, faisant sautiller les fans comme du maïs sur une poêle chaude...
La trogne de James Hetfield, le chanteur, apparaît sur l'écran géant de la scène, dévoilant son sourire carnassier et son regard de loup...
"Pretty night guys, I like this....So let me see what kind of Metallica fans you are..."
(C'est une bien belle nuit les gars, j'adore ça...Laissez moi donc voir quel genre de fan de Metallica vous-êtes...")
Pendant tout le show, le public accompagnait James au chant car tous connaissaient à la virgule près ses lyriques. Ma mère a même fait le double-horn (symbole effectué à la main, majeur et annulaire repliés, index et auriculaire levés) pour montrer, avec tout les autres fans, sa reconnaissance. Philo a même versé une petite larme sur l'intro de One, aux effets pyrotechniques magistralement orchestrés, nous plongeant en plein chaos d'une bataille vietnamienne...
2h15 de concert, pure magie, apothéose. Voir ces gars en vrai, en chair et en os, vibrés autant que nous avons vibrés, m'a été l'occasion de voir la plus belle chose de ma vie ! Je terminerai ces éloges par une maxime, certes détournée: "Le silence après Metallica est encore de Metallica..."
"Metallica loves you baby !" (James Hetfield - fin du concert...)
Je vous laisse avec les 4 horsemens de l'Apocalypse, voici en image ma passion communiquée...Vidéo prise à Arras pas par mes soins, je salue et remercie donc "Aouenne" qui a eu la gentillesse de la publier sur youtube...