Un monde. Une bulle autour de nous. Notre monde.
Tu as le regard humide d'une colère qui gronde
Tu marches seul de façon schématique
Et tu penses fuir, loin de cette vie bourrée de tiques.
Ton souffle saigne, et le bout des doigts te piquote
Mais tu avances toujours, l'air désinvolte,
Par des années de clopes et d'ongles bouffés
Dans ces rues que tu nommes mélopée.
Ce type là-bas doit penser au lendemain
Mais toi tu rêves, l'envie de tout-rien
Cette femme te dit :"Je t'aime, relève la gueule !"
Mais toi tu crêves, besoin d'être seul.
Je te reconnais toi, dans cette foule
Celui qui erre et qu'on juge maboule
Je fus toi, il y a déjà un temps certain
Mes bras t'enveloppent, je suis ton copain...