De son souffle haletant
T'a sifflé des mots inouïes
Tu n'avais pas 8 ans
Que pouvais-tu contre la tombée de la nuit ?
Sous son regard hypnotique
Ton corps raidi t'abandonnait
Par ses assauts phalliques
A tout jamais il se damnait
Que pouvais-tu contre la tombée de la nuit ?
Oubliées les promesses de l'enfance
Étouffés les cris de douleur et d'innocence
Rien que la honte et le silence
Mais tu ne pouvais rien contre la tombée de la nuit
Tu voudrais crier ta rage et ta colère
Pour aujourd'hui et pour hier
Mais il a choisi de partir
Et reste l'abîme du souvenir
De celui qui était ton père
Maudite soit la tombée de la nuit, maudite soit la tombée de la nuit...